Ego les pièges
Pour l’ego quels sont les pièges lorsqu’on intègre une formation initiatique ?
Il va de soi que dans le cadre de l’apprentissage, on est bien plus enclin à utiliser son cerveau au détriment de son coeur. C’est assez logique puisqu’il s’agit de comprendre puis d’apprendre et c’est bien avec le cortex que cela se fait.
Un problème se pose cependant si on laisse totalement les commandes à l’ego qui est le reflet de notre mental à l’état brut (brute) de nature superficielle, rationnelle, analytique en réalité le contraire de notre moi profond !
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Notre ego, quelles sont ses certitudes ?
– Je suis mieux que les autres (y compris en terme de “valeur spirituelle”.
– J’ai raison, un point c’est tout.
– Je me glorifie de mes succès, en réalité, je me vante.
– J’ai soif de reconnaissance.
– Je suis dans le contrôle
– Je suis supérieur aux autres.
– J’ai envie de ne pas être d’accord.
– Je ne suis pas honnête envers moi-même.
– J’ai pitié, juste pitié de l’autre dans l’épreuve
– Mais c’est moi la victime.
L’ego, un traquenard ?
Les seules questions qui vaillent avant d’aborder l’ego sont :
– Qu’est-ce que je vaux vraiment en tant qu’individu ?
– Qu’est-ce qui est important pour moi “avoir ou être” ?
– L’essentiel est d’avoir raison ou d’être en paix avec soi-même ?
Parce que finalement l’ego n’est que la manifestation d’un sentiment d’insécurité qui pousse l’individu à vouloir qu’on s’intéresse à lui, à son histoire ce qui provoque désordre, confusion, difficultés pour juste… sembler être.
En outre, l’ego qui n’est décidemment pas un bon ami est générateur de stress, d’émotions négatives, lui qui les dénie empêchant l’harmonie, la joie et le calme. Il n’est pas nécessaire de le gommer totalement, juste de le domestiquer de façon à l’utiliser à bon escient.
Le but de l’ego est un sentiment de supériorité caché par l’inconscient, du style “je critique donc je suis supérieur” ce qui nourrit des irritations dans les relations aux autres.
Après tout, ce qu’on constate chez les autres, en évitant de le pointer du doigts permet le respect de leur cheminement personnel ce qui demande évidemment une forme de détachement. Cela revient à se connecter à son centre en étant libre de vivre heureux.
C’est ainsi que nos énergies circulent de nouveau librement entravant les peurs, doutes, confrontations, jugements, inconforts, pouvant être remplacés par l’apaisement et la sérénité.
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