Lieux insolites

Lannion insolite

Voyante Lannion insolite

Lannion insolite

Lannion insolite, ville chargée d’histoire, dès le moyen-âge avec l’édification de l’église de Brélévenez. Il était difficile de sélectionner les lieux insolites de Lannion, j’aurais tout aussi bien pu vous faire découvrir les maisons à colombage dont « la maison des chapeliers » édifiée en 1665. Elle présente une façade en ardoise épaisses et ses deux extrémités se terminent par deux balcons latéraux. A sa droite, une maison à pans de bois ou encore évoquer la Place du Marchallac’h, le marché aux chevaux.  J’ai pris le parti des croyances et de la Foi.

Vous passez à Lannion. C’est l’occasion d’une consultation de Voyance

La révolte du papier timbré ou des bonnets rouges

La Révolte du papier timbré est une révolte antifiscale d’Ancien Régime qu’a connue l’Ouest de la France, sous le règne de Louis XIV (d’avril à septembre 1675), à la suite d’une hausse des taxes, dont celle sur le papier timbré, requis pour les actes authentiques. La révolte eut plus d’ampleur en Basse-Bretagne, en se nourrissant d’une hostilité aux seigneurs, sous le nom spécifique de révolte des Bonnets rouges, car des insurgés portaient des bonnets bleus ou rouges selon la région : ainsi dans le Centre-Ouest de la Bretagne et notamment dans le Poher où la révolte fut plus violente, le bonnet porté par les insurgés était de couleur rouge, tandis qu’il était bleu dans le pays Bigouden. On l’appelle également révolte des Torreben (« casse-lui la tête» ou des « Casse-Têtes »), un cri de guerre qui sert aussi de signature dans un des codes paysans. Cette commune est connue pour des faits liés la Révolte des Bonnets Rouges en 1675. Un de ses habitants fut exclu de l’amnistie royale de février 1676. Certaines églises en gardent encore la trace, le Roi de France ayant décidé d’araser les clochers des récalcitrants.

La fontaine des cinq plaies et l’épingle d’amour

Lannion insolite

A Servel, à proximité de la route de Trébeurden, une source sacrée est appelée « Feunteun ar pem gouli ; la fontaine des cinq plaies ». Les garçons surtout s’y rendaient (j’ignore si la coutume a perduré, ceux-ci étant très pudiques sur le sujet), pour y jeter une épingle. Si celle-ci surnageait, ils étaient assurés d’être aimés. On peut considérer qu’il s’agit du pendant du rite réalisé par les jeunes filles à Ploumanach, allant visiter Saint Guirec et lui gratter le nez pour trouver mari dans l’année. En Bretagne, les coutumes ont la vie dure puisque la statue de Saint Guirec en granit désormais est défigurée.

 Les Celtes et Saint Ivy

Lannion insolite

A Loguivy, au nord ouest de Lannion, à l’entrée de l’enclos paroissial on trouve une fontaine sacrée. Les mères venaient y jeter la chemise de leur enfant malade. Si celle-ci surnageait, c’était promesse de guérison. Le mot breton ivin signifie if, ce conifère qui était particulièrement vénéré chez les celtes son feuillage persistant symbolisant l’éternité.  Fait remarquable, un if se trouve tout prêt de là. Or, à Saint Ivy dans le Finistère, on trouve un sanctuaire, une fontaine miraculeuse et un if. Il ne peut donc s’agir d’une coïncidence.

 Eglise de Brélévenez

Lannion insolite

Les travaux de l’église de Brélévenez ont commencé en 1190, attestés parait-il par un texte dans les archives du Vatican. Mais aucune source directe connue ne précise qui en étaient les commanditaires ni les maitres d’œuvre. Seul constat visible : les constructeurs ont débuté leur chantier en adoptant l’art roman alors que le gothique était déjà présent dans d’autres régions. C’est aussi à ce titre que cette église est intéressante et à rapprocher de la Basilique Alchimique de Guingamp et de l’Eglise Saint-Jacques de Perros-Guirec. Ils semblent avoir assez vite été influencés par l’ogive, comme on peut le voir au niveau des ouvertures du chevet. Le chevet, le déambulatoire et le porche sud sont les témoins de cette première époque de construction. Pendant tout ce temps, l’église paroissiale était au Rusquet. Il est légitime de se poser la question du choix stratégique de l’endroit et de la puissance financière des bâtisseurs. Pour les uns, il s’agit d’une église templière, pour les autres des chevaliers de l’ordre de Montjoie, Brélévenez en breton signifiant « Mont de la joie ». La dernière piste concerne les Trinitaires, rue de la Trinité, escalier de la Trinité. Finalement cette église de granit rose et de shiste vert pastel est un édifice énigmatique et insolite quant à ses créateurs, au même titre que le Temple de Lanleff.

Lannion vaut le détour…

Lorsque vous y serez, ce sera l’occasion d’une Consultation de voyance.

Des consultants viennent me voir de tous les coins du globe, Québec, Paris, Berlin, Malte, Toulouse, Dijon, plus près Bordeaux, Nantes, La Roche sur Yon, Lorient, Loudéac, ou encore Brest…

 Catherine d’Auxi – Droits réservés (copyright)

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