Sécheresse et Magie
Contre la sécheresse, utilisez Jupiter et la Magie. Besoin d’eau pour irriguer les cultures ou arroser le jardin ? Demandez l’aide de l’Anguipède.
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Combattre la sécheresse et demander à l’Anguipède d’irriguer vos cultures c’est faire de la Magie !
Le cavalier à l’anguipède de Plouaret dans les Côtes d’Armor est un groupe sculpté en pierre comprenant trois éléments : l’Anguipède est une créature fantastique composée d’un cheval monté par un cavalier et du corps d’une sirène terrassé par le cheval.
Pour faire venir la pluie avec la Magie
Imprimez l’illustration et placez-la dans un cadre posé sur un meuble. Devant le cadre, dans un petit récipient, mettez de l’eau pour abreuver son cheval et changez cette eau régulièrement de façon à ce qu’elle soit toujours propre.
Image : Source originale inconnue
En cas de sécheresse, dites tous les jours la prière :
« Jupiter Anguipède, Dieu cavalier, je remplis mon devoir en t’offrant cette coupe d’eau dans ma maison et au sein de ma famille, accorde ton aide, éloigne la sécheresse, à cette cause daigne l’avoir pour agréable. Anguipède Jupiter, Dieu cavalier, agrée ce breuvage que je dois t’offrir. Laisse venir la pluie qui permet abondance de récoltes. »
Vos plantes ou vos cultures sont mal en point ? Elles peuvent bénéficier d’un soin à distance…
A Plouaret un Anguipède Dieu cavalier contre la sécheresse
Le statuaire de Plouaret est appelé cheval de Saint Mathieu par les habitants parce qu’il fut trouvé dans un champ nommé Park march Min (le champ du cheval de pierre) près du hameau de Saint-Mathieu-en-Plouaret et d’une fontaine.
Au temps de la Rome antique, localisation en Gaule
Cet ensemble était placé au sommet d’une colonne et dominait son environnement immédiat, le plus souvent rural, parfois urbain. Les spécialistes s’accordent à dire que le symbolisme de ces monuments est cosmique.
S’il ne dépasse pas les limites des provinces romaines de Gaule et de Germanie, il s’en faut de beaucoup que sa distribution soit régulière à l’intérieur de ces territoires. On constate une forte densité dans la moyenne vallée du Rhin, entre Strasbourg et Coblence, ainsi que dans les départements français situés en vis-à-vis (Bas-Rhin, Moselle, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Ardennes). Ils se raréfient vers la Bourgogne et deviennent sporadiques dans le Nord et dans le Centre.
Sans être totalement absents de la moitié ouest du pays, ils se réduisent à quelques exemplaires, dont quatre rien qu’en Basse-Bretagne : un groupe de trois dans un rayon de 15 km autour de Quimper (Briec, Landudal, Plomelin) et le quatrième à Plouaret (Côtes-d’Armor), à 18 km au sud de Lannion.
Les exemplaires armoricains constituent un îlot à l’ouest de la Gaule, puisque les moins éloignés en direction de l’est sont ceux de Saint-Jacques de Montauban (Deux-Sèvres) à 360 km, et de Vienne-en-Val (Loiret) à 550 km.
Localement, une voie romaine
Ce type de statuaire était le plus souvent installé au sommet d´une colonne (à 3 ou 4 mètres de hauteur) en pleine campagne et à l´écart de toute agglomération. Pour protéger les cultures mais aussi pour « baliser » les voies romaines.
Plouaret Anguipède Dieu cavalier dont la présence peut être justifiée par la voie romaine qui allait de Carhaix à Lannion, à l’époque Gallo-romaine le port du Yaudet distant d’une vingtaine de kilomètres.
A l’embouchure du Léguer, Vetus Civitas – la vieille cité – a conservé les traces d’un important site gaulois fortifié, réutilisé et agrandi à l’époque romaine. Ce port d’échouage fut un centre de commerce entre cités (découverte de monnaies de différentes cités). Siège d’une garnison romaine et même pendant quelques années évêché, la ville fut victime des invasions barbares et normandes. Progressivement abandonnée, Ar Yoded (le Yaudet) perdit son importance au profit de la forteresse médiévale de Lannion et de l’évêché de Tréguier. Seul un petit village de pêcheurs y a survécu au milieu de ruines impressionnantes.
A l’époque de sa puissance, plusieurs voies partaient de la cité, vers l’Est et vers le Sud :
Une première rejoignait Ploulec’h au sud, marquée par le milliaire christianisé que l’on voit, encastré dans le mur de l’enclos de l’église. Elle continuait ensuite vers le sud (D38) direction Carhaix. Elle gagnait le fortin de Saint Mathieu en Plouaret, où fut trouvé au XVI° siècle, près de la fontaine, le cavalier à l’Anguipède.
Le cheval
Seule de toutes les divinités gauloises, Epona (déesse équine appelée par les Celtes Rigantona) entra dans le Panthéon des divinités romaines. C’était une déesse jument qui gouvernait le Royaume des morts, le cheval étant le véhicule de l’âme vers l’autre monde.
Le cavalier
Ce cheval est monté par Jupiter Dieu Suprême qui terrasse les forces souterraines. Pour l’anguipède de Plouaret, il s’agit des forces liées à l’Eau et non à la Terre. Le cavalier représente Jupiter, dieu du ciel, comme en témoignent plusieurs inscriptions retrouvées sur le socle d’autres anguipèdes et la foudre qu’il brandit dans la main droite. Les romains l’ont associé à l’eau puisqu’ils l’appelaient “celui qui apporte la pluie”. Jupiter terrasse les forces souterraines hostiles sauf à Plouaret où, au lieu de terrasser un monstre terrestre se terminant en queue de serpent, il s’agit d’une sirène (queue de poisson). On pourrait considérer que Jupiter qui apporte la pluie est en train de « mater » les forces aqueuses pour fertiliser de gré ou de force les cultures.
La sirène et l’eau
Sirène donc mi-femme (ce qui est assez rare) et mi-poisson, elle sort des Eaux, à la manière du monstre du Loch Ness.
Plusieurs auteurs ont également remarqué qu’un certain nombre de découvertes étaient liées à la présence de l’eau sous différentes apparences : sources, bassins, confluents de rivières … concluant que le dieu cavalier était une divinité des eaux ou qu’il était invoqué pour obtenir une pluie fertilisante.
Pour Plouaret l’association avec une fontaine est plus que probable, l’Anguipède devant favoriser la fertilité d’un domaine agricole, l’association du monument avec une source était naturellement bienvenue lorsque celle-ci était située dans un endroit propice, c’est-à-dire sur le passage d’un itinéraire fréquenté comme une voie romaine.
Plouaret anguipède Dieu cavalier : Approche ésotérique et magique
Plouaret anguipède dieu cavalier
Le groupe « exprime le triomphe de la lumière céleste… sur les forces souterraines et cachées, le jour l’emportant sur la nuit, les forces pures sur les forces impures, peut-être la vie éternelle sur la mort ».
Bien qu’il y ait eu controverse, la sirène de Plouaret est une femme. Qui plus est vraisemblablement une femme enceinte puisque son ventre est rebondi. A ce titre, elle représente la fertilité. Elle sort de l’eau (trouvé à proximité d’une fontaine) donc la source matérialise non seulement ce qui sort des entrailles de la terre mais également l’irrigation, ce qui permet aux cultures de pousser et au planteur de prospérer. L’Eau est la vie, la sirène est la vie en gestation, les semailles en devenir maîtrisés par le Dieu cavalier.
Le cheval est Rigantona (Epona), Déesse gauloise et celte entrée au Panthéon romain. Elle est chargée, notamment, de transporter les âmes des défunts vers l’autre monde. Le cheval est le « véhicule » de la mort.
Enfin le cavalier qui est en réalité le Dieu Jupiter apparaît comme le Maître de la vie et de la mort.
Image : Source originale inconnue
Sources :
- Yvon Autret http://voies-romaines-bretagne.com/
- Article de J.-Y. Eveillard paru en 2002 dans le bulletin de la Société archéologique du Finistère.
- P.-M. Duval
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