Symbolisme

Notre Dame de Paris gargouilles

Notre dame de Paris gargouilles

Notre Dame de Paris gargouilles chimères – symbolisme ésotérique

« Avis important : Les messages médiumniques destinés au grand public mais accessibles à tous les visiteurs de cette Page sont des messages à relativiser afin de ne pas souffrir de perturbations. Il vous revient d’être critique de votre émotivité et d’en parler avec autrui, voire de m’adresser un mail si des conceptions, théories, paradigmes insolites viendraient à vous bouleverser plus que de raison ». NDA

avec Catherine d’Auxi Voyante, Médium et Cartomancienne, auteur de l’article.

Qu’est-ce qu’une Gargouille sinon une observatrice aiguisée, une laide gardienne extérieure d’un lieu sacré. Son rôle est d’effrayer le visiteur peu amène, d’empêcher le Mal et ses sbires d’entrer dans une église, une cathédrale, autant de lieux sacrés où sont professés et ritualisés l’Amour de Dieu, le Bien, la Doctrine, les rites de la chrétienté comme la permanence d’un possible accès aux Mystères divins.

De sa place perchée sur les hauteurs de l’édifice, la vilaine statue se situe entre deux mondes, le Bien (l’intérieur du monument) et le mal (restant à l’extérieur). De quel côté penche-t-elle, vers le Bien ou vers le mal ? Tout dépend de la manière donc vous la regardez, la toisez, lorsque vous levez le nez jusqu’à elle. Vous lui montrez votre âme et ce n’est pas rien d’être face à un révélateur au service de l’église.  Sentiment de malaise envahissant ou rien du tout, vous entrez, vous sortez ou vous carapatez ailleurs, à votre aise… mais la vigie aura vu son visiteur d’un jour, même au milieu de la foule.

Pour peu qu’ils viennent jusque-là, devant les portes de Notre-Dame, ceux qui se voient frappés d’interdiction (résignation, excuse sourde, évitement, peur d’entrer, angoisse irraisonnée…) de pénétrer dans l’enceinte se reconnaîtraient-ils eux-mêmes comme de funestes ambassadeurs du vice et de la luxure, d’ardents compagnons de turpitudes diverses, du genre qui assombrissent l’esprit et dont l’obscurité serait la force comme le repaire ? Si c’est exagéré, il y a de quoi faire frémir le Visiteur lambda, n’est-ce pas ?  Le message gargouillesque est clair : Méfiez-vous, méfions-nous, du démon, il rôde et chasse les impurs comme ceux qui pourraient le devenir…

La gargouille-démon, monstruosité séductrice de pierre taillée est enchaînée, telle l’esclave, à l’Edifice sacré. Elle est chargée d’évacuer les eaux, bien sûr, mais aussi de repousser et d’avertir les hérétiques qu’une protection divine veille sur le Saint Sanctuaire. De jour comme de nuit, elle est là la gargouille, regardant à ses pieds ceux qui se perdent la nuit dans la luxure d’une capitale offerte, telle une femme peu regardante, à de possibles et incessants excès de luxures.

Le fait de voir une Gargouille qui nous épie, oblige à sonder au fin fond de l’esprit pour y découvrir si de façon visible ou cachée, l’individu est une personne exemplaire, relayeuse éclairée des saintes paroles, des préceptes bibliques. A la vérité, le fait de penser à son existence secrète, occulte, à sa part d’ombre, peut vous conforter dans le fait d’assumer, de céder à des pulsions mettant à bas tout enseignement spirituel. Il y a offense à soi-même lorsque la prise de conscience n’est pas assumée et les comportements cohérents au style de vie choisi. Bien sûr, le fait de se connaître n’interdit pas de changer pour une existence bien meilleure.

En effet, comment se retrouve-t-on devant une église, une cathédrale ? Ce n’est pas non plus un hasard, il y a à un moment donné, un appel intérieur, une volonté, soit de s’extraire d’une condition pour entrer dans une autre condition, soit une envie de se mettre dans un axe de questionnement afin de se situer. Ceci est généralement ignoré du touriste devant Notre-Dame, il y vient, le croit-il, pour le folklore, le passage obligé, la photo, l’instantané, le suivisme… Même phénomène au Mont Saint Michel, que d’incroyants aux pieds d’éléments spirituels majeurs.

Certains disent que la Gargouille serait une protection contre les démons, la vie de débauche, la perte de soi. Sa protection à l’égard de Notre-Dame serait aussi de façon magique une manière d’inciter à combattre le mal par le mal, nous parlons ici du feu intérieur que recèle en lui chaque Être humain tout comme la ville de Paris toute entière tournée à certains égards vers des tourments incessants, vers le léger, le vice et la banalisation absolue de ce vice. 

Le Stryge, mot d’injure chez les romains, vient du grec strygx « oiseau de nuit ». Il est un démon femelle ailé, mi-femme, mi-oiseau qui pousse des cris perçants. Dans l’Antiquité, la croyance romaine lui imputait le fait de s’en prendre aux nouveau-nés, d’empoisonner les enfants avec un mauvais lait, de sucer leur sang ou de les enlever grâce à la puissance de leurs serres crochues. L’allusion aux vampires (thème très récurrent, envahissant même dans notre société que cela soit à la télévision comme au cinéma) est courante même si discutable pour certains puristes du symbolisme puisqu’elle serait en outre gardienne des cimetières.

Entre ce qui nous protège et ce qui nous préserve, le libre-arbitre, autant dire, la volonté, le Devoir comme l’envie et c’est justement un mot comme celui-ci qui place l’Humain en situation précaire car entre tous ces mots et la justification de l’appétence d’élévation de son âme, de l’inclination au Bien, il y a un monde et ce monde possiblement tourmenté est en nous, il contient en exemples la libido, les pulsions diverses et condamnables, les actes vils comme les envies de ces actes…

Rappelez-vous que le Stryge regarde Paris de jour comme de nuit et se repaît de ce qu’il y voit et entend. N’est-il pas ensuite bien placé pour faire cas de tout cas lorsqu’un quidam se présente à lui depuis le parvis ?… Il surveille la frontière entre malignités, le monde extérieur et le lieu de puretés, la cathédrale, ce vaste monde intérieur.

Stryge ou non, où que nous allions sur terre, dans le concret ou dans nos rêves, dans ces mondes parallèles auxquels nous avons accès dans notre sommeil, via nos prières, il y aura toujours un penseur questionneur à qui nous devrons répondre de nos actes, de nos intentions, de notre état. Paris est une ville furtive et si elle existe bien en dur, elle possède aussi ses charmes souterrains, sa vie nocturne où les charmes ne sont que des illusions, des envoûtements de beautés, d’allégresses qui peuvent provoquer in fine bien des détresses.

Ce qui est sale restera à la porte semble dire le Stryge, ne répondons-nous pas à l’obscur par de déroutantes conduites ? L’obscur peut être une chose terrifiante, tellement repoussante que la nature humaine s’enorgueillit pourtant d’approcher voire d’épouser. En ressortir intact est une autre affaire puisque nous sommes toujours soumis à la tentation de jour comme de nuit. Il en est de l’Être et de l’Amour irraisonnable cette maxime d’Edouard Beaumont (1821-1888) : « Où diable l’amour va-t-il se nicher ?! »…

Tout est privé mais tout finira par se savoir… alors, s’il est possible d’aller se présenter en toute humilité au plus près du Chœur de Notre-Dame, faites donc, si cela vous est possible…

Riwall Llydaw Médium spirite

avec Catherine d’Auxi Voyante, Médium et Cartomancienne, auteur de l’article.

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