psychoésotérisme

Mon père ce héros

Mon père ce héros ? La relation père/fille.

La mère apprend implicitement à sa fille ce qu’est la séduction, souvent que ce soit avec des « armes » féminines, la beauté, les minauderies, ou encore avec des « armes » telles que l’intelligence, l’autonomie… En revanche, le père, c’est ce qu’il dit… ou pas, qui influence sa fille.

avec Catherine d’Auxi Voyante, Médium et Cartomancienne, auteur de l’article.

L’homme qui déclenchera le coup de cœur, celui qu’on présentera à ses parents, à ses enfants, est moins une construction personnelle que la somme des facettes d’un diamant brut venue tout droit du père et qu’on le connaisse ou non, qu’on ait vécu avec lui ou non. Nous sommes là dans le karmique familial paternel et du père intérieur dont l’image, la personnalité se construit mentalement dès le premier souffle de sa fille. Il s’agit d’un lien d’amour unique, si fort et si intense qui nous pousse parfois à aimer passionnément, à désirer follement un homme, dans la quête d’un (père) idéal relais.

Faire la différence entre réalité et fantasme

Le père est le premier regard masculin posé sur sa fille. C’est l’intensité de ce regard, plein d’amour, d’admiration ou… d’indifférence qui va mettre les bases de la relation père/fille. Et cette relation construite dès la naissance va devenir le maître étalon dans les futures relations amoureuses et sexuelles. Ce premier regard du père doit être juste, authentique, aimant, un regard qui va permettre plus tard d’aimer un autre homme que lui.

Si ce père et son regard induisent une compétition à venir avec de futurs prétendants de sa fille, il sera source d’insatisfaction, de souffrance. Avec un père aimant exclusif, elle ne trouvera jamais un homme aussi bien que lui, quelqu’un qui aurait toutes les qualités pour lui plaire… et pour plaire à papa. La vie amoureuse risque fort d’être semée d’embuches et d’échecs.

Quant au père absent, divorcé, décédé, indifférent, qui ne crée pas de liens avec sa fille ou qui s’en désintéresse, le vide sidéral va créer une quête de quelque chose qui ne peut exister. Là, il va falloir idéaliser, inventer, rêver ce père à travers ce qu’en dit la mère, la famille, ou à travers des photos entraperçues ou encore des silences. La fille se fabriquera un père fantasmé, idéalisé pour ensuite pouvoir projeter cette image sur les autres hommes. Un père absent n’empêche pas l’idéalisation, bien au contraire. C’est même la porte ouverte à tous les fantasmes, à commencer par « mon père ce héros » avec la photo d’un homme qui ne vieillira jamais, soit parce qu’il est ailleurs, soit parce qu’il est décédé. Grande sera la tentation de chercher un amoureux qui aura la même façon de sourire, de s’habiller, le même âge que lui au moment de sa disparition…

Que la fille choisisse un conjoint contraire au père pour écrire une autre histoire, avec le souci de ne pas reproduire l’histoire de ses parents, le partenaire sera quand même choisi en référence inconsciente au père (même si elle s’en défend).

Finalement le bonheur d’une vie passe par le fait de mettre son père à sa place, celle d’un homme père d’une femme adulte, libre.

Le désidéaliser pour reprendre sa vie en main

Le voir tel qu’il a été, figure d’autorité à l’ancienne un peu trop distant, sévère ou papa-poule très présent, complice sur le mode copain, super-exigeant ou absent, qui n’a pas pu ou pas su jouer son rôle. A la fille devenue femme d’accepter qu’il n’était nullement en son pouvoir de retenir l’attention d’un père fuyant ou peu aimant ou encore de comprendre que ce n’est pas en reproduisant ses erreurs (surtout s’il est décédé) qu’elle va le ressusciter.

Une fille imagine ce que son père veut d’elle pour qu’elle soit à la hauteur.  Ainsi ce reflet vu dans les yeux du père est déformé car basé sur des non-dits et sur des erreurs d’interprétation. Un père insatisfait écrit les premières lignes d’un film où sa fille ne sera pas bien dans sa peau, amoureuse d’hommes pas libres, permettant ainsi la répétition du complexe d’Electre avec en ligne de mire ce père mécontent, insatisfait, inaccessible. En prendre conscience, c’est s’autoriser à aimer, à être aimée pour ce qu’on est.

Dieu merci, certains pères et leurs filles réussissent à instaurer une relation harmonieuse, le père dès la naissance partant du principe que le cadeau du ciel à faire à sa fille est de l’aimer sans condition, dans le respect de son individualité, pour qu’elle devienne une femme adulte aimante et digne d’être aimée, qu’on ne fait pas des enfants pour soi, pour se mirer dans leur regard mais pour leur permettre de prendre leur envol en toute autonomie mentale et psychologique. Même dans ces conditions, il y a fort à parier que l’amoureux aura quelques traits de ressemblance… au père.

Désidéaliser son père pour mieux choisir son partenaire, sans que ne plane l’ombre de ce « tout premier homme », c’est le gage de prendre en main sa vie amoureuse. Aimer son père pour ce qu’il est, comme il est, voilà le véritable challenge pour une fille devenue femme.

A la lecture de cet article, vous vient une évidence, votre vie amoureuse est semée d’embûches et il est peut-être temps de faire le point sur votre relation au père qui vous nuit peut-être. Dans ce cas, une consultation de Voyance est toute indiquée car nous pourrons démêler le vrai du fantasme.

avec Catherine d’Auxi Voyante, Médium et Cartomancienne, auteur de l’article.

© Catherine d’Auxi – Droits réservés (copyright)

Il n’est en aucun cas souhaitable de s’intéresser à l’ésotérisme, de pratiquer la Magie ou toute autre expérience comme le Spiritisme (oui-ja) ou encore les voyages astraux avant l’âge de 21 ans. Le Corps Mental en construction n’est pas apte à recevoir les influx énergétiques démultipliés par ces pratiques. En TOUT la mesure est obligatoire, mère de sûreté et fixer cette limite pour la pratique ésotérique et particulièrement de la magie ne relève à aucun moment de la maturité mais de la plus élémentaire sécurité mentale.

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