psychoésotérisme

Culpabilité comment la combattre, êtes-vous coupable ?

Culpabilité comment la combattre, êtes-vous coupable ?

La culpabilité consiste à… se pourrir la vie ! C’est aussi simple que cela mais il s'agit déjà de comprendre comment et pourquoi notre mental nous y enferme et surtout comment remettre les faits à leur place réelle et donc sortir de cette spirale négative pour enfin parvenir à se dire « non, je ne suis pas coupable ! »

La culpabilité arrive lorsqu’on commet une faute qui transgresse une loi (liée à l’éducation), que cette faute apparaît moralement et familialement inacceptable, ou que l'on brise un interdit. Alors c’est la sirène d’alarme mentale qui se met en route, comme un gyrophare de voiture des forces de l'ordre. Arrêté, bloqué, vous faites face à ce gendarme intérieur qui joue le rôle du juge, du prêtre, de l’autorité et incarnant les interdits moraux et parentaux.

Certes, la faute peut être réelle mais aussi imaginaire, comme si le seul fait d’avoir, ne serait-ce qu’un peu, souhaité ce qui se produit. Cette culpabilité va mettre en action une canalisation d’énergies négatives extraordinaires. A l’extrême, peut se révéler aussi, le sentiment d’être coupable sans avoir commis de faute.

Ce trouble trouve ses racines dans l’enfance avec des pensées comme : « C’est de ma faute si mes parents divorcent », ou encore « ma mère ne quitte pas mon père à cause de moi alors qu’elle est malheureuse » ou bien « mon père est violent avec ma mère à cause de moi ».

Tout cela justifie pour l'enfant, le fait qu'il ne se sente pas aimé parce qu’il se considère comme étant mauvais et non pas parce que les autres sont injustes ou ne l’aiment pas. La culpabilité lui donne alors le moyen d’être actif dans une situation plutôt que d’être passif et de subir. De par sa sensibilité, un enfant capte et enregistre toutes les émotions qui circulent. N’ayant aucune conscience de l’individuation (un-dividu), il enfle, exagère sa culpabilité alors qu’il est innocent.

Il peut y avoir aussi une volonté inconsciente de se « mettre à la place de Dieu », de réparer, de guérir, de faire en sorte de remonter le temps pour éviter l’inévitable, ce qui permettrait de continuer « comme avant ».

La culpabilité est un excellent moyen de ne pas en vouloir à l’autre, aux autres.

Quelques solutions pour sortir de cette culpabilité envahissante :

  1. L’admettre : La culpabilité impliquant le châtiment ou l’expiation peut entraîner une vision de la vie axée sur le sacrifice personnel. Ainsi les épreuves seront vécues car « envoyées » pour payer l’acte dont on se s’estime coupable. Dans le cas de culpabilité sans fondement (d’innocence), le sentiment d’expiation peut être permanent comme celui de ne pas mériter d’être heureux puisqu’on est coupable.
  2. Accepter le fait que vous n’auriez rien pu faire et que rien n’est de votre faute car cela ne dépendait pas de vous. L’égocentrisme a des limites et certaines décisions ne sont pas de votre ressort, de votre compétence, vous n’êtes ni coupable, ni responsable.
  3. Se donner du temps : Paris ne s’est pas fait en un jour et il est important de se donner le temps de vivre et de ressentir les émotions même si elles nous submergent.
  4. Parfois accepter la souffrance, la douleur : c'est arrivé et je vais survivre.
  5. Admettre qu’on n’est pas seul(e) et rechercher le réconfort des autres. S’entourer de personnes, d’animaux… de vivants.
  6. S’accorder du repos.
  7. Savoir qu’on est vulnérable.
  8. Laisser place à la créativité, dessin, musique, ranger les photographies…
  9. Mettre en place un processus d’horaire, de moments accordés à soi .
  10. Faire la paix avec soi en reconnaissant ses propres limites et en les acceptant.

Catherine d'Auxi Médium Voyante et Cartomancienne (cliquez sur le nom pour visiter le site de voyance)

Illustration : http://www.lepsychologue.be/psychologie/culpabilite-pathologique.php

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