Lieux insolites

Chartres cathédrale alchimique

Chartres cathédrale alchimique

Chartres cathédrale alchimique  constitue un voyage initiatique de l’ombre (l’œuvre au noir) vers la lumière (l’œuvre au rouge).

Comme les Pyramides avant elle, la Cathédrale de Chartres bénéficie d’une prise de terre avec sa crypte où trône Notre Dame de Sous Terre Vierge en majesté. Bâtie par des « maçons », elle respecte les codes des constructions alchimiques invitant au chemin de la transformation de l’être. Au fil du temps et de ses transformations successives, l’influence des celtes, la pensée chrétienne et la quête alchimique ont marqué l’endroit comme un Haut lieu de Spiritualité.

Envie ou besoin d’une voyance de qualité avec Catherine, auteur de l’article ? Appelez maintenant

Je préfère un contact mail et


Située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, à 80 kilomètres au sud-ouest de Paris, en Eure-et-Loir, elle guide les pèlerins chrétiens tout d’abord mais aussi les païens pour leur donner accès à la Lumière.
Bâtie, comme la quasi-totalité des édifices religieux du Moyen-Age, sur un site mégalithique occupé ensuite pour leurs cultes par les Celtes et les Gaulois, elle a été plusieurs fois détruite et reconstruite.
Cathédrale gothique, son Fondement est constitué des ruines de l’ancienne cathédrale romane qui a brûlé en partie à la fin du XIIe siècle.
En qualité de Cathédrale alchimique, Chartres entrouvre la Porte de l’Alchimie, du mystère et du mysticisme.

Et la Lumière fut !

Monument chrétien construit selon les règles de l’art sacré, elle recèle aussi de nombreux messages de la quête alchimique, à l’intérieur comme à l’extérieur. Patrick Burensteinas, ingénieur en physique des matériaux et alchimiste, auteur de nombreux ouvrages sur le sujet explique : « Sur la façade de la cathédrale, on peut découvrir un Christ à l’intérieur d’une mandorle, évoquant un seuil qui permettrait d’accéder à un autre monde. Le Christ laisse passer la lumière sans aucune résistance, pour aller du terrestre vers le céleste… »
On retrouve là une caractéristique de la fameuse « pierre philosophale », si chère aux alchimistes. Cette pierre permettrait de transformer les métaux vils en métaux précieux, comme le plomb en or, mais aussi de métamorphoser la matière en lumière. En extension, il s’agit également de transformer en or, transmuter ce qui dans l’être est vil et sombre.

La crypte : Une prise de terre

La crypte a été construite à partir d’un dolmen, dans doute encore enfoui sous la nef. Les constructions mégalithiques parvenues jusqu’à nous sont de deux ordres. Les menhirs qui sont comparables à l’obélisque dont le nom indique clairement la vocation, en langue bretonne, « men » veut dire pierre et « hir » long ou longue.
Les Dolmens étaient vraisemblablement à l’origine des Autels sacrificiels utilisés par les Druides celtes, en breton « table de pierres » constitués de pierres verticales surmontées d’une pierre plate horizontale. S’il est une chose que connaissaient ceux qui les ont érigés, ce sont les courants telluriques et leur influence spirituelle sur l’homme.

Tout comme l’Energie des Pyramides est puisée à la pointe puis ancrée en terre dans la Chambre souterraine et enfin restituée dans la Chambre du Roi solaire ou la Chambre de la Reine lunaire, la crypte de la cathédrale, au sous-sol, offre cette prise de terre pour transmuter la Lumière Divine captée par les flèches des tours complètement différentes, dyssimétriques dans l’esthétisme et le symbolisme.

Les tours

La tour de droite, lorsqu’on regarde la cathédrale, est surmontée d’une girouette représentant une lune, d’architecture romane datant du XIIe siècle, elle se réfère à la polarité féminine.

La tour de gauche, toujours quand on fait face à la cathédrale, est de style gothique flamboyant, achevée au XVIe siècle et dominée par un soleil, se réfère à l’énergie masculine. « Logiquement, la tour du soleil devrait être exposée au sud et celle de la lune au nord. Or, c’est l’inverse. Cette position ne relève pas d’un hasard. Elle a été déterminée volontairement en fonction du passage dans le sol des énergies telluriques, ceci par souci d’équilibre », explique l’historien Michel Deseille.

Les tours de la cathédrale sont deux antennes réceptrices permettant à l’énergie solaire, tout comme à l’énergie lunaire de s’ancrer en terre dans la crypte via Notre Dame de Sous Terre. Ainsi se réalise la transmutation de l’être et l’application de La Table d’émeraude d’Hermès Trismégiste, le texte fondateur de l’alchimie occidentale : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose ».

Chartres cathédrale alchimique et Marie

Le voyage initiatique de Chartres à travers le symbolisme de Notre Dame consiste à passer de « l’Œuvre au noir », le travail de l’ombre, à « l’Œuvre au blanc », permettant l’union de l’esprit et de l’âme, à « l’œuvre au jaune » la Sublimation et enfin  à « l’Œuvre au rouge », unifiant esprit, corps et âme.

Les écrits sur le propos des trois Notre-Dame de la cathédrale font état de Nostre Dame de Sous Terre, Notre Dame du Pilier et de Notre Dame de la Belle Verrière.

– Notre Dame de Sous Terre.

De nombreux historiens présument d’un culte à Chartes en l’honneur d’une vierge Noire extrêmement ancienne remontant aux époques druidiques.
L’endroit appelé « Lieu Fort » outre une sorte de trou ou de grotte comprenait un puits sacré profond de 33 mètres dont l’eau était réputée redonner force et guérison. Sont réunis ainsi 2 composants du culte à la Mère Divine : les miracles et l’eau.

Notre Dame de Sous Terre permet d’ancrer en Terre l’Energie céleste et à ce titre constitue le premier stade alchimique « l’œuvre au Noir », le travail de l’ombre et l’enfant qu’elle porte est le fruit de la pierre philosophale.

 – Notre Dame de Sous Terre (bis)

Dans la crypte, on peut découvrir une peinture murale de 5,25 m x 2,60 m datant du XIIe siècle, découverte en 1975. Marie est ceinte d’une couronne, portant l’Enfant Jésus sur les genoux qui bénit de la main droite et tient un livre de la main gauche. Le Christ est entouré de deux Apôtres, vraisemblablement Pierre et André.

– Notre Dame du Pilier.

Notre Dame du Pilier est une Vierge Noire autrefois adossée au jubé c’est-à-dire à la clôture destinée à séparer la nef où se trouvaient les fidèles du chœur, réservé aux clercs et au seigneur. Cette représentation mariale faisait l’objet d’une grande dévotion, les pèlerins venant se mettre sous sa protection ou implorant sa Force de guérison. La statue ne sera pas détruite à la révolution. En 1791, elle fut remplacée par Notre Dame de Sous Terre dont l’accès à sa crypte venait d’être interdit par une décision révolutionnaire. C’est ainsi que Notre Dame de Sous Terre sera livrée aux flammes et Notre Dame du Pilier épargnée.

Notre Dame du Pilier constitue le stade alchimique de « l’Œuvre au blanc », permettant l’union de l’esprit et de l’âme justifié amplement par son positionnement devant le Jubé.

– Notre Dame de la Belle Verrière.

Il s’agit de la représentation de Notre Dame sur une verrière (vitrail) du côté sud du chœur donc symbolisant la Lumière manifestée. Le nom de ce vitrail sous ce vocable apparaît déjà au XIe S. C’est là, sans doute, une des plus anciennes représentations de Notre-Dame en vitrail de ce style.
La tradition veut que la confection du verre utilisé pour le fond rouge du vitrail ait été confiée à un maître verrier venu d’Auvergne.
Notre Dame de la Belle Verrière constitue le stade alchimique de « l’Œuvre au rouge » unifiant esprit, corps et âme.

Le profane (terme non péjoratif, il s’agit ici d’une quantification de « l’état » de l’âme) pénètre dans la cathédrale par le portail nord allant du monde dense, noir pour suivre un chemin vers la Lumière. Otant souliers ou chaussures, il pose les pieds nus sur la pierre de décharge, pendant de la dalle du seuil placée au portail Ouest réservé aux initiés afin de nettoyer ce qui encombre son esprit.

Le labyrinthe

Depuis des siècles, des milliers de pèlerins le parcourent que ce soit pour trouver la pierre philosophale, pour s’ouvrir ou pour trouver leur centre donc harmonie et équilibre par la transformation intérieure.

Dans la mythologie, notamment concernant le Minotaure dont le labyrinthe de Crète construit par Dédale sur ordre du Roi Minos, la symbolique est inversée.
Le Centre du labyrinthe où niche le minotaure représente les aspects néfastes de sa personnalité, les instincts refoulés devenus complexes paralysants… Tout ce magma doit être détruit si on veut retrouver le troisième chemin pavé d’espoir menant à la Connaissance et à la réalisation totale.

Ainsi le profane partira de son centre et des aspects néfastes de sa personnalité pour rejoindre l’extérieur et la Connaissance. Ainsi atteinte, il pourra ensuite refaire le chemin inverse celui de l’Initié et rejoindre le Centre, territoire de la stabilité et de l’éternité.

Le labyrinthe de Chartres constitue le stade alchimique de « l’Œuvre au jaune » la lumière de la Sublimation si puissante qu’elle en devient aveuglante. A ce titre le centre du labyrinthe est christique et non marial.

Traditionnellement le labyrinthe compte 3 chemins ce qui n’est pas le cas de celui de Chartres qui n’en contient qu’un :
– Un n’aboutissant nulle part, symbole de l’errance du fou, de l’inconscience,
– Le second comportant de nombreux détours où l’on s’égare, symbole des fardeaux superflus dont nous nous encombrons,
– Et enfin le troisième menant de l’extérieur, symbole de la Connaissance directe au Centre qui représente le point de départ et le point d’arrivée. C’est le territoire de la stabilité, et de l’éternité. C’est celui dessiné symboliquement dans la pierre de Chartres.

La Magie Blanche vous intéresse ?

Je transmets ce qui est fondamental, concret et puissant pour être Mage.

Code de déontologie
Magie Age de pratique
Est-ce que la Magie Blanche est une Science exacte ?
Magie et santé
© Catherine d’Auxi – Droits réservés (copyright)

Les + populaires

To Top
Boosté par WP-Avalanche