C’est pas de ma faute !
"Je n’y suis pour rien, je n’ai rien à voir avec cette histoire, ce n’est pas de ma faute…"
autant de propos qui ont pour objectif de se déresponsabiliser au profit des autres, des circonstances, de Dieu… ce qui peut s’avérer confortable mais a pour conséquence d’empêcher d’avancer.
Pourquoi avons-nous tendance à rejeter les fautes sur les autres ?
Avoir une responsabilité, c’est aussi avoir à l’assumer et en assumer les conséquences. C’est parfois affronter des situations désagréables (erreurs de jugements, échecs…) et leurs conséquences négatives. Reporter la faute sur l’autre permet de se dédouaner. Inutile de changer de comportement ou de se remettre en question. C’est une façon de se rassurer car s’il est une chose connue et maîtrisée c’est la situation actuelle. Changer c’est accepter d’aller vers l’inconnu.Il est aussi question, derrière cette réaction souvent instinctive, de la culpabilité et de la gestion de l’échec. Devant être parfait en tout, il n’est pas question d’échouer et si échec il y a, il ne peut m’être imputable. C’est un tour de passe-passe du mental pour rester dans le confort. C’est un réflexe qu’on constate souvent chez des personnes ayant frères et sœurs, craignant le courroux d’un parent lorsqu’une bêtise était faite. « C’est pas de ma faute » était alors un moyen simple d’échapper à une punition. Pour peu que cela ait marché plusieurs fois, cela devient ensuite une habitude tenace. A l’inverse, celui (ou celle) qui sera victime d’injustice (ce n’était vraiment pas de sa faute) aura une tendance, enfant, à apparaître comme une victime potentielle.
Coupable ou responsable ?
C’est, au fond, la bonne question. Si je suis coupable, j’ai réalisé, en conscience un acte proscrit. Si je suis responsable, j’ai réalisé un acte proscrit mais sans forcément en mesurer les conséquences et surtout sans volonté de nuire. On remarque souvent un amalgame entre ces deux notions chez les adeptes du « c’est pas de ma faute).
Quelles conséquences ?
Finalement, en créant cette protection toute artificielle, on reste bloqué. On a la possibilité de reproduire les mêmes erreurs, d’avoir les mêmes échecs encore et encore. Mais responsabilité = liberté = autonomie car avoir besoin des autres pour les accuser revient à en être dépendant. Au final, cela peut même créer une forme d’amertume qui trouve naissance dans le Mental de celui qui accuse (le comble !).
Comment changer ?
On ne peut changer que si on a réellement conscience d’un comportement inadapté. Il faut prendre le temps de réfléchir devant une situation et ce n’est pas forcément simple. Voir si la culpabilité est avérée ou si la responsabilité est engagée puis après avoir regretté si c’est nécessaire (en demandant pardon si l’acte concerne une tierce personne), admettre la faute en disant « je regrette » et prendre la décision de changer de comportement. C’est ainsi qu’on devient autonome, adulte. « C’est pas de ma faute » revient à constater qu’à chaque échec, chaque erreur, le monde s’écroule et qu’on n’y peut rien, sauf subir et accuser. Assumer ses actes revient à pouvoir changer de comportement à l’avenir et c’est précieux. Et puis, autre conséquence, on se retrouve seul car à force de systématiquement reporter la faute sur les autres, on devient éminemment moins sympathique, un peu lâche, voire inconscient.
Comment cela se manifeste-t-il dans le cadre de consultations de Voyance ?
Certains consultants souffrent, souvent des années après, d’une culpabilité et au bout d’un moment ne savent plus très bien où sont les réelles responsabilités. Ne savent plus s’ils doivent se les imputer ou réellement si la responsabilité incombait à un tiers. La voyance, et c’est précieux, permet de situer les événements dans leur contexte et avec un retour arrière (comme au cinéma) d’apprécier les responsabilités/culpabilités réelles des protagonistes. Si tel est votre cas, je vous invite à me contacter car j’ai constaté, à maintes reprises, combien une consultation de cette nature pouvait être libératoire.
Catherine d’Auxi – Médium Voyante Cartomancienne (cliquez sur le nom pour visiter le site de voyance)
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Balinore
14 février 2015 at 12 h 18 min
J’adore la voyance et la spiritualité
Christine
11 février 2015 at 16 h 46 min
Et il mest venu en marchant, l idée qu un pardon cosmique pouvait, peut être, le très une aide véritable pour casser ce rythme de culpabilité culpabilisante. Pour répondre à la demande de “l’egregore” familial.
Christine
10 février 2015 at 16 h 39 min
C’est, effectivement, une sorte de réponse pavlovienne au sentiment de culpabilité que certaines personnes ne peuvent pas assumer, bien que cela changerait beaucoup de choses pour elles en acceptant la responsabilité d’être ce que l’on a fait au moment où cela s’est produit. A ce sujet, j’ai eu le plaisir de lire l’excellent livre de Virginie Mégglé : “Le bonheur d’être responsable”. L’un des meilleur livre trouvé sur le sujet.
Sur le même thème, l’on peut trouver des personnes qui assumeront longtemps la “responsabilité” de l’autre parce qu’il leur est tout à fait difficile de trouver la juste dose. En se rendant ainsi complice de la personne qui refuse cette responsabilité. Il y a beaucoup à dire et à faire dans ce domaine pour arriver à un dialogue sain et changer le mode de relation. A laisser l’espace à l’autre soit pour assumer enfin ses actes, soit pour ne plus assumer ce qui ne nous concerne pas.
Et cela est difficile tant les relations humaines primordiales peuvent être parfois perverses.