Mère des origines à Vierge cosmique

Brighid Déesse Mère des Celtes – La guerrière au bouclier

Brighid Déesse Mère des Celtes

Brighid est la patronne des druides, des bardes (poètes), des vates (divination et médecine) et des forgerons, unique mais multiple dans ses aspects, qui connaît d’ailleurs beaucoup d’autres appellations (Danu, Ana – qui donnera son nom à Sainte Anne, la Mère de Marie, la Grand-Mère Divine -, Bélisama, Epona, Morrigan, Rhiannon, …).

Elle est la mère des Dieux primordiaux des Celtes, mais également leur fille, leur sœur et leur épouse. Elle patronne toutes les activités intellectuelles et manuelles (l’art des poètes, des médecins, des forgerons et autres artisans), et est également la patronne des druides, des bardes (poètes), des vates (divination et médecine). Déesse des Guérisseurs, elle est la gardienne du feu et préside aux rites de purification.

En Irlande, Brighid est la fille du Dagda. Elle est aussi la mère, l’épouse et la sœur de Lug, Dagda, Ogme, Nuada, Diancecht et Mac Oc, les dieux des Tuatha Dé Danann. Elle est associée à la fête d’Imbolc, la purification du 1° février, censée protéger les troupeaux et favoriser la fécondité.

Dans les traditions celtiques, Brighid commença sa vie comme la déesse du feu. Elle est née au lever du soleil. Une grande tour de flammes sortit du front de la déesse nouvelle-née et se rendit jusqu’à la voûte céleste. Elle aimait s’amuser au dépend du forgeron, ce qui incita les Romains à l’associer à Minerve, leur déesse de la sagesse, des arts pratiques et ornementaux et de la guerre défensive. Comme déesse guerrière, Brighid préfère l’usage de la lance ou de la flèche.

À cause de son association avec la guérison et l’aide aux naissances, Brighid préside autant sur l’eau que le feu. Les terres celtes sont parsemées de puits et de ruisseaux portant son nom ou qui lui sont dédiés. Les Celtes présentent des offrandes à Brighid en lançant des pièces de monnaie ou des anneaux dans les puits sacrés. D’autres sacrifices étaient offerts où trois ruisseaux se rencontrent.
Des guérisons sont attribuées à Brighid. L’une d’entre elles raconte que deux lépreux sont venus à l’une des rivières sacrées, cherchant la guérison. La déesse demanda à l’un des hommes de laver l’autre. Aussitôt le geste accomplit, l’homme lavé fut aussitôt guérit. Puis la déesse demanda à l’homme guérit de laver le second. Dégoutté par l’allure de son compagnon, celui-ci refusa de le toucher. Brighid lava l’homme elle-même et il fut guérit. Contrariée par le manque de compassion, la déesse affligea le premier homme de la terrible maladie avant qu’il puisse partir.

Ses représentations sont multiples, mais on la figurait souvent nue, la tête voilée, assise sur une chaire, tenant des fruits et des branchages, gages de son pouvoir fécondateur.
Une de ses appellations est “Vache blanche”, et le “Chemin de la Vache blanche” est un des noms donnés à la Voie Lactée dans les récits celtiques.

Brighid vivait et travaillait loin sous terre, était honorée dans un feu perpétuel à Kildare (ville d’Irlande qui existe encore aujourd’hui). Ce feu était entretenu par 19 prêtresses vierges appelées les Filles de la Flamme, représentant les 19 ans de la grande année celtique. Chaque jour, une prêtresse différente avait charge du feu sacré et le vingtième de chaque cycle, Brighid s’en occupait elle-même de façon miraculeuse. Aucun homme n’avait le droit d’approcher. Ces prêtresses n’avaient aucun contact avec aucun mâle. Même leur nourriture et toutes les fournitures dont elles avaient besoin leur étaient fournies par les femmes des alentours.

A l’époque chrétienne, elle est devenue la patronne de l’Irlande. Elle peut se retrouver dans le légendaire chrétien de Bretagne, et ailleurs dans le monde celtique, sous les formes de la Vierge Marie (aspect de fille), de sainte Brigitte (aspect de femme), de sainte Anne (aspect de mère). Sa fête chrétienne du 1° février correspond exactement à son ancienne fête celtique ainsi que la Chandeleur (Gouel ar Gouloù, en breton, “fête de la lumière”) et la purification de la Vierge.

Le culte

Sa fête, Imbolc, est célébrée le 1° février au moment où la vie reprend. On sent les premiers frémissements du Printemps, les nappes phréatiques sont gorgées d’eau. Les débris de l’hiver sont balayés par les rivières gonflées d’eau. C’est aussi la fonte des neiges, l’apparition des perce-neige, la naissance des agneaux et des chevreaux, le début de la lactation chez les femelles. La graine se prépare à donner naissance à la future plante.

Imbolc est placée sous le signe de la pureté symbolisée par la blancheur des dernières neiges, et par le perce-neige qui symbolise la Déesse. Il convient pour l’homme, au sortir de l’hiver, de se purifier en vue de la nouvelle période d’activité qui s’annonce. La purification physique est suggéré dans la nature par les premiers pissenlits, réputés pour leur action diurétique et hépatique. Il y a également le jus de bouleau, arbre de janvier, qui est excellent pour un nettoyage intérieur. C’est également un moment propice au jeûne. Sur un plan spirituel, c’est le moment de la lustration de la Coupe, du lavage du Cœur. Mais la lustration n’est pas la purification : le but de la lustration n’est pas de nettoyer la Coupe pour la beauté de la Coupe, mais pour qu’elle puisse accueillir et refléter du mieux possible la Lumière Divine.

Cette fête, célébration de la Déesse-Mère, est placée sous la bienveillance de Brighid qui accompagne le retour de l’enfant divin. Cela se manifeste dans la nature par l’herbe qui reverdit, annonçant que la vie n’était qu’en gestation dans le ventre nourricier de la Terre. C’est une fête essentiellement féminine, maternelle, lunaire. Elle est associée à l’eau et a lieu la nuit. A la différence des autres fêtes où hommes et femmes officient ensemble, il est souvent d’usage à Imbolc que le rituel soit mené uniquement par des femmes.

Symboliquement, cette fête est en correspondance avec le Blanc, la neige, la lune, le lait, l’eau lustrale et les reins.

Dans le passé, les hommes assistaient de loin à la cérémonie: les femmes et les enfants rassemblés leur donnaient l’image du Chemin, de l’Ouverture et de la fonction de Mère. Le passage entre deux pierres levées symbolise l’intégration de cette fonction: seul celui qui dépasse la dualité des choses intègre la Mère et devient lui-même Matrice. Pour cette fête, on place huit chandelles émergeant de l’eau pour honorer la Déesse Mère. On peut aussi se laver les mains, les pieds et la tête en signe de purification.

Cette fête correspond aux Lupercales romaines, qui étaient une fête de lustration et qui honorait les bergers et célébrait la fécondité. Chez les Celtes, cette fête était placée sous le patronage de Brighid, déesse de la Lumière, avant de devenir la Chandeleur. Les chrétiens en ont fait de une hypothétique sainte Brigitte qui aurait assisté la vierge Marie pour son accouchement, sans se soucier de l’origine bien peu hébraïque de ce nom.

Elle est aussi la déesse de la poésie, de la guérison et du renouveau. La période qui va de Imbolc à l’équinoxe de printemps, période où le blé lève est propice pour faire naître en nous de nouvelles aspirations qui pourront éclore au printemps. Nous pouvons en profiter pour nous remettre en question, faire notre ménage intérieur, faire en sorte que la Lumière repousse nos ténèbres. C’est un temps pour passer du noir de l’hiver au vert de l’élan vital du printemps, de la putréfaction nécessaire à la germination.

On peut invoquer Brighid à cette période pour quelque chose qui a besoin d’être renouvelé dans notre vie ou pour nous aider à guérir une blessure ancienne ou récente. L’aspect maternel et nourricier de la Déesse est symbolisé au cours de la cérémonie par une boisson partagée entre les participants; boisson à base de lait chaud, de miel et de muscade.

Prière à Brighid

Brighid au Manteau, entoure nous, Dame des agneaux, protège nous
Gardienne du foyer, éveille nous.

Sous ton Manteau, rassemble nous et ramène nous à la mémoire.

Mères de notre mère, fortes ancêtres, guidez nos mains dans les vôtres.
Rappelez-nous comment attiser le foyer, comment le garder brillant, comment préserver la flamme.

Vos mains sur les nôtres, nos mains dans les vôtres, allumer la lumière de jour comme de nuit.

Le Manteau de Brighid est autour de nous, la Mémoire de Brighid est en nous,
la Protection de Brighid nous garde du danger, de l’ignorance, de la cruauté

En ce jour et cette nuit, de l’aube jusqu’au crépuscule, du crépuscule jusqu’à l’aube.

Appelez maintenant Catherine d’Auxi  Médium au  02.96.38.04.52 pour une consultation de Voyance ou

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