Symbolisme

Ankou la mort en Bretagne Côtes d’Armor – partie bretonnante

Ankou la mort en Bretagne Côtes d’Armor – partie bretonnante

Ankou conduit la charrette de la mort en Bretagne en partie bretonnante. Il s’agit d’un registre « païen » mais  vivace en Bretagne bretonnante, pour certains, ne serait-ce que dans le folklore. Dans toute la partie bretonnante des Côtes d’Armor, il y a la place de l’Ankou,  funeste personnage permettant de comprendre qu’en terre bretonne, la mort n’est pas taboue.

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L’Ankou est à la fois la mort personnifiée, l’ouvrier de la mort et l’annonciateur du trépas. Cette description date du XIXème siècle alors que le nom Ankou (sans plus de précision quant à sa vocation) apparaît dès le IXème siècle.

Celui qui croise sa route (croisait ?) reçoit un message, il ne faut pas le regarder en face sinon il vous emmène, juste courir vite se cacher. Les roues de sa charrette, sur laquelle son compagnon pose les corps fauchés ce jour-là, grincent donc on l’entend de loin. L’Ankou est maigre, grand avec de longs cheveux blanc sous un chapeau à large bord, sa robe est un linceul et son outil, une faux montée à l’envers.

Les bretons ont un profond respect pour la mort et ne la considèrent pas comme une fin en soi, les âmes des morts étant toujours parmi nous. « Ils reviennent chaque soir se réchauffer devant l’âtre, d’où une interdiction de balayer après l’Angélus du soir ce qui les chasserait » (d’après Daniel Giraudon*).

Autrefois, chaque mariage était précédé d’un office pour les morts, une façon de les associer à la fête.

Aujourd’hui encore, dans le journal le plus vendu en France et en Bretagne, les bretons commencent par lire la rubrique « obsèques ». Il s’agit d’une particularité locale, les faire parts de décès n’étant pas utilisés, l’information se fait via la presse comme pour annoncer à tous un décès, urbi et orbi. Finalement, les bretons ne « choisissent » pas qui est convié aux obsèques mais « invitent » tous ceux qui souhaitent y participer ce qui constitue une nuance de taille.

Je me suis installée à cet endroit sans le savoir et pourtant… y avait-il meilleur lieu pour une Médium ? Les bretons, originaires du lieu où je vis sont sages et ont les mêmes références qu’un Médium (qui communique avec les Esprits). 

J’ai été conduite à réaliser une approche sur l’histoire de l’après-vie et situer la mort et ses rites dans notre culture, pour l’inclure dans le Guide du Grand Passage, ouvrage qui constitue une main tendue à un homme (femme) qui rend son dernier souffle afin de l’accompagner sur le Chemin et à l’entrée du Monde Céleste. Le propos n’est donc pas d’établir un état historique avéré sur la mort et les rites associés mais d’en approcher la substance et surtout la vision qu’en avaient “les anciens” et que nous en avons aujourd’hui.

* Sur les chemin de l’Ankou de Daniel Giraudon

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avec Catherine d’Auxi Voyante, Médium et Cartomancienne, auteur de l’article.

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